39532183

Logement à Los Angeles

Après un déménagement éprouvant à Maisons-Alfort, le grand jour est arrivé. Une fois tout notre bordel déposé dans le box loué pour l’occasion à Nantes, nous prenons le chemin du retour à bord du camion pour le rendre, faire l’état des lieux et enfin prendre le RER direction l’hôtel Première Classe près de l’aéroport Roissy Charles-De-Gaulle. Nous partirons le lendemain à l’aube. Un long voyage de 10h qui a étrangement passé très vite. Un bon livre et le tour est joué. Beaucoup plus sain que de faire que dormir ou enchaîner les films jusqu’à plus en pouvoir. Le nom du livre : « Je suis attendue » d’Agnès Martin-Lugand. Addictif.

On arrive vers 15h à Los Angeles. On va vite récupérer la voiture que nous avons réservée. Marre des formalités. On sort d’une attente interminable à la douane. On a commencé par scanner nos passeports à une machine puis rentrer dans un labyrinthe où on n’y voit pas la sortie. Personne ne parle, tout le monde ne se dit qu’une chose, que ça cesse. J’avais comme d’habitude, un énorme mal de ventre à force d’être mal installée, soit assise et tordue, soit debout et entassée. L’aller n’était pas le pire, le retour était infernal pour d’autres raisons.

Ouf, pas trop de monde à l’agence de location de voiture Alamo. 30 euros la journée, 400 euros les 15 jours, rajouter 80 euros fois deux pour le GPS. On s’est fait arnaqué. Se méfier, la fille à l’accueil nous a fait croire que nous n’avions pas choisi l’option GPS donc elle nous a demandé de payer à nouveau. L’essence pas chère non plus, 25 dollars le plein, 2.59 dollars le litre. On pensait qu’on nous imposerait une voiture de taille moyenne comme demandé. Mais en réalité, on se dirige vers le parking seuls où toutes les voitures sont ouvertes. Il suffit de prendre la clé à l’intérieur et de démarrer. Nous décollons. On est épuisé, cette différence de température entre l’avion et LA ultra pollué nous fatigue encore plus. J’arrive donc dans Los Angeles endormie genre « Je m’en fous d’être en Californie ».

Comme d’habitude, les premiers instants sont à moitié vécus car le cerveau est à moitié arrivé à destination. Le corps non plus. Ce n’est qu’un fait d’être ici. L’hôtel Titta Inn très accueillant, est à Alhambra, à une quinzaine de minutes du centre qui est selon moi le quartier des affaires et Hollywood boulevard. Un homme adorable à l’accueil et une salle de petit-déjeuner avec boissons chaudes à volonté. On a trouvé ça génial mais on s’apercevra plus tard que la plupart des hôtels ont carrément une machine à café dans la chambre. Par contre, oubliez direct le petit-déjeuner continental et ses croissants au beurre.

Los Angeles, une ville atypique où on parlera plutôt de quartiers reliés entre eux par le périphérique, autour des hauts buildings. Impossible de passer de l’un à l’autre à pied. On a fait 150 km sur un jour sans en sortir. L’hôtel est dans un quartier ressemblant à une zone industrielle, la première d’une longue série. Une question reviendra souvent en traversant ces tas de blocs « On est dans une ville ou sur une aire d’autoroute ? ». En gros, pour s’acheter à manger, tu n’as pas le choix d’aller à 7 Eleven collé à une station-service. Qui dit zone industrielle, dit énormes parkings. Ne vous faites pas de soucis à ce sujet, tous les hôtels ont leur parking privé. La chambre est plutôt sombre mais propre et insonorisation normale. Rien à signaler de négatif. Un hôtel à prix abordable et acceptable pour une grosse ville telle que Los Angeles. Je ne le déconseille pas.

Adresse : 5533 Huntington Dr N – Los Angeles – CA 90032