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Hollywood Boulevard à Los Angeles

Los Angeles, pas si différent de l’idée que je me faisais. Je m’attendais à de grands boulevards froids, à des fast-food tous les 5 mètres et à moins joli que dans les séries mais je trouvais toutes ces pensées trop clichés. Finalement, j’avais juste à ajouter les tacos et les jolies maisons. Bref, c’est moche. Cette première journée en voiture a permis de se familiariser avec la conduite locale. Les boulevards ne sont apparemment pas assez larges car les feux se trouvent de l’autre coté à plusieurs mètres. Au début, on n’y comprend rien. Par contre, belle surprise, ils ne conduisent pas comme des dingues mais tranquillement. Ca doit être dû au fait que la ville est aérée. Les gens ne sont pas les uns sur les autres donc ils passent leur journée sans stress inutile. Ca ne sera pas le cas partout. Autre découverte, l’arrêt aux feux rouges est en option. On a plusieurs fois pensé que les gens grillaient les feux avant de se rendre compte qu’il s’agissait de « Cédez le passage ».

Revenons à la suite de notre périple. Après notre tour en voiture dans les lotissements, on va en direction du fameux Hollywood Boulevard, tout excités. Quand on arrive dessus, je dis « C’est ça, cette rue déserte où seulement des SDF et 3-4 touristes se promènent ? ». OK, on est hors-saison mais quand même. A mon avis, beaucoup y sont juste passés, peu y sont restés voire s’y sont arrêtés. Ou alors, ils sont tous au parc d’attraction et dans les studios de cinéma. Pas besoin d’être au bout du monde pour faire des manèges. On a décidé de ne pas mettre notre budget là-dedans. La priorité était les parcs nationaux et les activités environnantes. On a aussi choisi de loger dans des hôtels à 50 dollars minimum la nuit.

Nous trouvons une place dans un des parkings payants à 20 dollars puis nous prenons le boulevard par le haut. « C’est moche parce que c’est le début mais ça va s’animer ». Et non que des sans-abris, des magasins de déguisements coquins, des bars miteux, des marchands de portables, des boutiques de souvenirs. Je pense qu’on est loin de l’époque des stars et du rêve américain. Il me semble que pendant une époque, on pouvait en croiser sur ce boulevard, elles posaient sur leur étoile. Elles n’y vont plus.

Impossible de trouver de restaurant, ni de café. Nous finissons donc au Starbucks pour un double expresso. Nous tenons absolument à se poser dans un restau alors on regarde les adresses de notre guide. On part à sa recherche sur le Sunset Boulevard, on ne le trouve pas et on finit installés peinards à la terrasse bondée d’un pub, à l’ombre, protégés du soleil tapant. On est en pleine canicule. Le Sunset Boulevard est aussi laid qu’Hollywood Boulevard. Pourtant je l’imaginais rempli de magasins de fringues. Je ne sais pas pourquoi dans mon esprit, c’était la rue du shopping de Los Angeles. Comme il fallait faire passer le temps avant de rentrer à l’hôtel, on fait un petit musée vite fait, histoire de dire qu’on a optimisé à fond cet endroit, qu’on a essayé. Le musée de cire est pas trop mal. Certaines statues sont aussi bien faites qu’au musée Grévin à Paris. Il y a bien évidemment davantage de stars américaines.

Avant d’aller faire un tour rapide en voiture à Santa Monica pour voir la fameuse grande roue, on passe par Beverly Hills. C’est un joli lotissement comme les autres sauf qu’il y a la pancarte à l’entrée. Les maisons sont sûrement plus grandes que la moyenne. Aucune vie de quartier n’en ressort, c’est seulement résidentiel. L’intérêt de Los Angeles doit se trouver à pied dans son quartier Venice beach et sa ville voisine Santa Monica. On va patienter un peu. C’est le programme des deux derniers jours.

Vu comment je descends la ville, la question se pose « Y aller ou pas ? ». Il y a deux possibilités pour visiter les parcs nationaux. Atterrir à Las Vegas ou à Los Angeles. Il serait dommage de louer la voiture ici sans se balader un peu. La curiosité l’emporte et les rangées de palmiers omniprésentes vendent du rêve. Je pense que ça fait partie de l’expérience. Il s’agit de la deuxième plus grande agglomération des États-Unis après New-York. La visiter malgré son faible intérêt permet de se faire une idée globale de cette région. Seulement ne pas s’y attarder. On s’apercevra plus tard que sur la côte, le constat est le même : une apparence too much mais du charme dans les lotissements privés. La beauté se trouve dans la nature des parcs nationaux. Le premier sera Bryce Canyon.