Funchal à Madère

Une douche express, un sandwich avalé sur le pouce, enfin la découverte de Funchal. Un énorme besoin de voir la ville et ses habitants. On a pour 8 un seul jeu de clés, les mecs devant rentrer dans les environs de 18h, on ne doit pas trainer. Sinon, ils se retrouveront affamés au bord de la piscine et devront se mettre tout nus pour se baigner. Et S risquera de faire un autre malaise. Cathédrale, musée Ronaldo et ses statues ratées pour finir par l’incontournable verre en terrasse en bord de mer. Tout ça sous le soleil.

Ville animée de 100 000 habitants, beaucoup d’activités dont un superbe parc surélevé que nous n’avons pas eu le courage de faire, un téléphérique, une descente à bords de traineaux en osier. Après notre petit tour qui a duré plus longtemps que prévu, nous arrivons à 18h30. Le sms « Ou êtes-vous ? » nous informe qu’ils sont déjà là-bas. Nous avions peur de nous faire engueuler mais c’est sans compter la baie vitrée mal fermée leur permettant de rentrer tels des cambrioleurs. Plus de peur que de mal.

A ma demande, nous y retournerons le dernier jour à 3. Nous y déjeunerons après être passé au fameux marché des laboureurs. Je m’attendais à un marché plus grand et plus animé. Il faut sûrement y aller tôt le matin lors de l’arrivage du poisson. Des énormes morues, truites et sabres étalés au premier niveau. Au second semi-ouvert, vous y trouverez plantes, fruits et légumes. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, allergique aux fruits, je ne pourrai pas témoigner de leur goût. Apparemment, les bananes, les mangues et les fraises sont succulentes. Un fruit inédit avec une apparence de banane mérite d’être gouté. Ca s’appelle le curuba. Je cite « D’extérieur jaune à la consistance gélétineuse comme celle du fruit de la passion auquel on ajoute un gout doux de groseille ». Il doit y avoir tout un tas de bons restaurants à Funchal. Je vous conseille d’y aller à 2-3 reprises si vous logez comme nous à l’extérieur de la capitale.