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Voyage Paris – Rio

Voyager avec British Airways pas si terrible. Bonne information tout au long du voyage jusqu’à l’épreuve du transfert, climatisation pas trop forte, bonnes places réservées lors de l’enregistrement en ligne. Au fond de l’avion avec personne derrière, rangée de deux et près des toilettes. Egalement proche du bar proposant des verres d’eau et de jus à volonté entre les repas servis à bord. A l’arrière, pas mal de turbulences mais c’était moins pire que ce que j’imaginais. C’était juste compliqué de boire son café à un moment. Ce voyage est passé plutôt vite grâce aux films, à mon livre et à mon petit somme.

Le retour avec Ibéria était plus compliqué, voire mémorable. Nous sommes partis d’Ilha Grande direction l’aéroport avec la même navette qu’à l’aller le 3 Septembre, pile à la fin de la saison. Nous faisions partie des derniers touristes. Cependant, nous avons tout de même croisé une arrivée de nouveaux tout sourire à notre débarquement de l’île semblant vouloir nous dire « Pas de chance vous rentrez », nous pouvions leur répondre  » Vous aussi vous allez rentrer et ne pas passer le reste de votre vie ici ». Fin Août – début Septembre est la période idéale car pas trop chaud, pas trop de monde et un soleil d’hiver qui ne brûle pas. Quand tout le monde est rentré de vacances, il est l’heure de partir pour nous. Nous avons du être patients mais nous les attendions avec impatience dans un Paris pas surpeuplé limite normal. Des vacances bien méritées. Nous n’avons pas besoin de nous retrouver parmi une ruée de touristes pour nous dire qu’on a fait le bon choix de destination.

Bref, nous voici à l’aéroport et au commencement de longues heures. Tout a commencé par une attente interminable au bureau d’enregistrement. La file grandissait de minute en minute et le personnel n’arrivait toujours pas. J’ai du finir par m’asseoir par terre ayant du mal déjà à 30 ans à rester debout sur place trop longtemps. Au bout d’une heure de retard, ils arrivent enfin mais tranquillement. On se dit à ce moment là que la journée va être très longue. A l’embarquement, ce n’est pas mieux, nous attendons encore et encore. Autant vous dire que nous avons pris place à bord de l’avion au dernier moment et que pour pas arriver en retard et donc pas rater notre transfert, nous avons décollé rapidement.

Quand nous arrivons dans l’avion, même stupeur qu’avec Air Transat « Comment vais-je dormir dans cet avion de Barbie alors que je reprends le travail le lendemain ? ». Pour couronner le tout, N a un gosse turbulent derrière lui. Je lui souhaite bon courage en espérant que le môme trouve son bonheur parmi les films proposés. Un peu plus tard, énorme fou rire nerveux quand en plus des coups de pied dans le siège, la fille espagnole devant N décide de baisser son siège en plein pendant le repas. J’arrivais plus à m’arrêter, c’était pas cool pour lui. Je m’en excuse encore.

Heureusement, j’ai trouvé des films que je n’avais pas encore vus et j’ai réussi à dormir un peu. Mais dilemme pendant une nuit en avion, trouver une position qui fait pas trop mal aux jambes, aux genoux et au dos donc on change de position toutes les 5 minutes. Enfin je parle surtout pour moi car certains dormaient profondément pendant mes 100 pas dans l’avion à 3 heures du mat entre deux siestes. J’ai envie de les réveiller et de leur demander comment ils font, en commençant par N qui arrive à s’endormir partout. Les joies des vols long courrier. Les souvenirs et les photos sont là pour rendre cette épreuve surmontable.

Le cauchemar continue dans le deuxième avion pris lors de l’escale à Madrid. En plus de la longue traversée de cet énorme aéroport pour aller d’un endroit à l’autre nous donnant un avant-gout du métro parisien, nous prenons désormais place à bord d’un avion surchauffé sans climatisation. La moitié des passagers était des enfants. On prend notre mal en patience, écouteurs dans les oreilles.

Le soulagement dans Uber et bonheur total dans mon bain. Loin de moi l’idée de vous décourager, cette anecdote fait partie de mon expérience. Ça fait partie du folklore et c’est le prix à payer quand on part loin de chez soi à pas cher. Pas l’un sans l’autre. Tout est question de motivation. C’est en vivant des émotions fortes qu’on se sent vivant. Les voyages pendant une période puis sûrement d’autres choses bien différentes plus tard. Et ce bain était magique.