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Forêt de Tijuca à Rio

Programme du dimanche, 2ème jour à Rio : retour à la montagne du Christ Rédempteur mais en version Jeep et plus sauvage dans la forêt de Tijuca. La veille, on avait pu entendre les cris des oiseaux. Si on avait eu plus de temps et de courage, on se serait baladé dans les quartiers de Lapa et de Santa Teresa pour ressentir l’atmosphère de la ville et de l’Amérique du sud à travers les ruelles. D’après les dires, Lapa est véritablement un appât. Comme si le nom suffisait pas, il nous fallait aussi la réputation.

Mike Horn l’aventurier en personne est venu nous chercher avec sa Jeep à l’hôtel. Nous attendons un moment seuls à bord frôlés par les bus filant à toute allure comme sur un rallye. Lors de cette mini randonnée, pas d’exercice de survie, ni la croisée d’animaux tels que des jaguars/serpents/araignées géantes mais des bébés tapirs, des tortues et toujours le doux chant des oiseaux. Et cette végétation luxuriante qui nous fait bien réaliser que nous sommes dans une forêt tropicale, voire amazonienne. Après avoir croisé qu’une multitude de joggeurs et cyclistes semblant s’entraîner pour Iron Man, nous nous estimons chanceux de nous retrouver dans cet endroit réservé. Arrêts réguliers : point de vue chinois, cascade, étang.

Retour par le centre et Leblon à l’hôtel en début d’après-midi. Encore une fois, nous visitons la ville assis sur un siège. Bon ravitaillement en air pur, fraîcheur humide et soleil. Jeep 10 places composée d’un couple de slovènes dont l’homme arbitre de basket aux JO pendant le match France Espagne, un couple de serbes et 3 américaines de la Virginie.

L’après-midi était réservée à la plage en string. Non en maillot, tant pis pour les traces de bronzage. Un peu de bronzette, passage obligé. Les yeux sur les derrières des brésiliennes, nous essayons de bronzer un peu malgré notre teint blanc de poulet. Cela s’annonce compliqué sous ce soleil très doux d’hiver. Il faut du temps pour s’habituer aux maillots de bain brésiliens semblables à des strings. En même temps, s’il n’y a que ce choix dans les magasins, incontournable d’en acheter.

Heureusement, le haut couvre bien le tout. Je ne suis pas spécialement pudique mais j’aurais du mal à rester autant de temps debout aux yeux de tous en maillot de bain. Et encore moins les fesses à l’air. Mais elles ont raison, on finit par s’ennuyer étalée comme une larve sur une serviette. Je dirais que les femmes sont décomplexées et les hommes plus dans la démonstration. L’ambiance me semblait spontanément à tort à la drague. Nous restons sur la plage jusqu’au coucher du soleil, spectacle débutant à 16h. Un hiver brésilien où il nous reste encore de la crème solaire quand le soleil se couche.

Nous passons la soirée chez Zaza. Un excellent restaurant les pieds nus sur une moquette imitation gazon sous une lumière tamisée. Décidément, nos chaussures nous servent peu. Mais tout ça a un prix. Attention à la note finale, calculez au fur et à mesure. Pas de vin, que des cocktails, ou alors à la bouteille. Soit tout, soit rien.

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