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Camara de Lobos à Madère

Visiter ce petit village de pécheurs me tenait à cœur. Voir un peu autre chose. Pour y accéder, il faudra emprunter une grosse descente vertigineuse en voiture. Pas sur que les bus relient Funchal à Camara de Lobos et encore moins Arco de Calheta à Camara de Lobos. Ca doit pas être facile d’être ado dans ce pays. Faudrait demander à Cristiano Ronaldo qui a passé son adolescence ici. Il faut sûrement prendre des cars, des arrêts un peu partout. Un petit paradis caché. 

Seulement quelques rues piétonnes avec bars et restaurants autour du port. Au moment où nous y étions, les pécheurs semblaient prêts à prendre le large. En hauteur, il y a les habitations. Ce qui signifie qu’il semble difficile pour les gens de s’y rendre qu’ils viennent de l’extérieur ou de l’intérieur. Pas simple. On boit un petit café tranquillement. 8 euros pour 3 grands cafés et un coca. Ensuite, direction Funchal pour un dernier restau.

Puis l’aéroport une heure en avance. Nous avons le temps d’acheter des souvenirs. La grosse flemme de devoir supporter l’attente de l’embarquement, l’embarquement, l’attente du décollage, le vol, l’attente des bagages, l’attente de l’uber. Attendre. De plus, on dirait que les gens se conditionnent à attendre en faisant la gueule dés leur entrée. Avant même d’être dans l’avion, chacun est à ses occupations. Une ambiance pesante.

Retour avec Transavia, compagnie française, avec une escale à Porto pendant 40 minutes pour recharger le carburant, déposer des passagers et en prendre des nouveaux. Après avoir raflé toute la bouffe restante dans l’avion, aussi dégueulasse soit-elle, nous arrivons à 22h30 à Paris et nous comprenons toujours pas pourquoi les taxis prennent autant de place. On est censé voir le parking où notre Uber pourra se garer mais nous ne voyons qu’eux. Un séjour génial qui m’a permis de relâcher toute la pression que j’avais accumulée. On se dit qu’on a eu de la chance qu’il fasse beau tout le temps.

A l’appart, mes oreilles ne se sont pas toujours débouchées et me font encore mal. 2 décollages et 2 atterrissages, ça fait beaucoup pour des oreilles sensibles. On réalise que les vacances en famille, ça rapproche. En plus des repas d’anniversaire et de Noel, nous avons désormais plein d’autres souvenirs. Des photos de piscine et de rando au milieu des anciennes à table derrière les bouteilles de vin et de digestifs. A Paris, nous n’osons pas regarder dehors, nous avons plutôt les yeux dans les magazines, l’ordinateur et la télé afin de faire notre choix final à la veille du 1er tour des élections présidentielles. Ce sera Macron contre Le Pen. Mais nous avons encore la tête dans les nuages.